Islande
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Islande en français mal traduit de l'anglais « Iceland » : terre de glace

Née du mariage de l'eau et du feu, au milieu de l'Atlantique Nord, l'Islande est l'une des plus jeunes terres du monde. Située à moins de 300 km du Groenland, c'est la terre la plus occidentale de l'Europe. C'est aussi la moins peuplée avec 300 000 habitants pour une surface égale à 1/5 de la France.

Reykjavik

70 % de la population islandaise vit dans l'agglomération de « Reykjavik », la capitale. Reykjavik signifie « baie des fumées ». En se promenant le long de la baie, bordée de pierres de lave, par endroit, de la fumée s'échappe des pierres. En face de la baie de Reykjavik, on aperçoit le Snaeffellsnes, par le cratère duquel le Professeur Lidenbrock s'enfonce jusqu'au centre de la terre dans le voyage imaginé par Jules Verne. Dans une des plages, l'été, les islandais déversent de l'eau chaude dans la mer pour pouvoir se baigner. De même, les trottoirs de la ville sont chauffés avec des tuyaux d'eau chaude. Surplombant la ville, le « Perlan » est le réservoir géothermique de la ville (ces 5 réservoirs contiennent 4 millions de litres d'eau à 85 ° C). Là, a été mis en place un vrai-faux geyser : l'eau jaillit toutes les 5 mn et la colonne de vapeur monte environ à 30 m de haut.

Reykjavik n'a rien d'une capitale avec ses maisons en bois et en tôle ondulée, et ses immeubles modernes de toutes les formes et de toutes les couleurs. La vieille ville est concentrée entre le lac Tjormin et le port. Le lac est bondé de différentes sortes d'oiseaux : cygne sauvage, oie cendrée, canard colvert, …..etc. Au bord du lac, se trouvent le parlement en pierre de lave, l'hôtel de ville inauguré en 1992 et une église luthérienne. Non loin de là, est située une église catholique. Entre le lac et le port, se trouvent une place puis une deuxième. De cette deuxième place, part la grande rue commerçante de Reykjavik où on ne peut pas résister au shopping en tax free. La deuxième rue commerçante est celle qui monte à la cathédrale de Reykjavik achevée en 1974 dont la géométrie est inspirée des orgues basaltiques. Devant la cathédrale, une imposante statue de Leifur Eriksson qui a découvert l'Amérique du Nord en l'an 1000, 5 siècles avant Christophe Colomb. Comme son nom l'indique, c'était le fils d'Erik : Erik le Rouge, qui lui avait découvert le Groenland (ou Greenland, île verte). Le coin le plus boisé de Reykjavik est le cimetière. La particularité des Islandais est que les hommes et les femmes d'une même famille ne s'appellent pas par le même nom. Les garçons s'appellent « fils de » avec le prénom de leur père et les filles s'appellent « fille de » avec le prénom de leur père. Par exemple si Leifur avait une sœur, son nom était Eriksdottir. Dans le cimetière, un carré est réservé aux pécheurs bretons disparus en mer, qui venaient pécher la morue au large de l'Islande. Une stèle a été érigée avec une citation en français extraite de « Pécheurs d'Islande » de Pierre Loti : « Il ne revint jamais. Une nuit d'août, là bas, au large de la sombre Islande, au milieu d'un grand bruit de fureur, avaient été célébrées ses noces avec la mer. ».

A cette saison, les excursions proposées se cantonnent au sud et à l'ouest de Reykjavik. Cela nous a quant même permis de découvrir des paysages extraordinaires.

Découverte de la Côte Sud

Nous partons pour le col de Prengsli qui domine l'embouchure de l'imposante rivière Olfusa. Le massif montagneux au sud de l'Islande est zébré de cascades. A l'aller, nous nous arrêtons à Skogafoss et au retour à Seljalandsfoos. Avant d'arriver à Vik, nous allons au bord de la langue de l'imposant glacier Solheimajokull. Les glaciers d'Islande n'atteignent plus la mer. La langue fond et recule sous l'effet du réchauffement climatique. La glace recouvre la lave donnant des photos couleurs en noir et blanc. Le petit village de Vik, où se trouve une fabrique de lainage, est situé au bord d'une plage de sable noir, avec d'abruptes falaises. La plus majestueuse est Dyrholaey avec son arc rocheux qui s'avance triomphant vers l'océan. De l'autre côté de la falaise, à Reynisfjall, des orgues basaltiques se sont formées, impressionnantes de régularité. Au retour, nous visitons le musée régional de Skogar où des maisons traditionnelles, au toit recouvert de gazon pour s'isoler du froid, ont été reconstituées.

Le Cercle d'Or

Aujourd'hui, nous partons visiter les sites les plus célèbres d'Islande :

•  Kério, cratère d'implosion rempli d'eau bleu azur,

•  Gullfoss, chutes d'eau grandioses, qui sont parmi les plus belles de l'île avec leur majestueuse descente en escalier,

•  Geysir, verbe « jaillir » en islandais, à l'origine de l'appellation « geyser » pour qualifier ce phénomène : l'eau boue, une cloche d'eau se forme, enfle puis éclate brusquement sous le jaillissement d'une colonne de vapeur. Sur ce site, au milieu des fumerolles qui dégagent une odeur de souffre, le fameux geyser Strokkur jaillit toutes les 10 mn.

•  Pingvellir National Park, lieu du plus ancien parlement du monde, l'Althing, qui s'est tenu en 930. A cet endroit, la grande faille de l'Atlantique qui marque l'écartement entre l'Amérique et la plaque Euro-Asiatique est clairement visible. Cette faille qui traverse l'Islande s'écarte de 2 cm par an.

A l'aller, avant d'admirer les chutes de Gullfoos, nous avons fait un arrêt aux chutes de Faxi.

Le Blue Lagoon et la presqu'île des Reykjanes

Le Blue Lagoon est un site surréaliste qui offre la plus surprenante des baignades dans des eaux chaudes (38-40 °C), laiteuses et bleutées, chargées de silice au milieu de rochers noirs. De plus, ses eaux ont des vertus thérapeutiques.

Le Blue Lagon se trouve dans la presqu'île de Reykjanes, où des étendues de mousses vertes masquent d'anciennes coulées de lave. Nous traversons d'immenses champs de lave. Par endroit, l'eau de mer s'infiltre dans les fissures des roches, se mélange aux eaux douces chaudes et dépose une croûte blanchâtre de sel dans les champs de lave. Dans la région de Kriswick, le sol est parsemé de fumerolles, de vasques d'eaux brûlantes et de cuvettes de boue qui « glougloutent » et dégagent une odeur de souffre. Près du charmant port de pêche de Grindavik, les falaises martelées par des spectaculaires vagues déferlantes, abritent une multitudes de macareux, mascotte du pays.

Pour finir de vous allécher, la nourriture islandaise est savoureuse. Nous nous sommes régalés dans de nombreux restaurants de Reykjavik :

•  Humarhusid, la maison du homard, pour déguster du homard cuisiné de plusieurs façons différentes,

•  Tveir Fiskar sur le port où nous avons dégusté un haddock succulent,

•  Einar Ben où les coquilles saint jacques sont monstrueusement grosses et excellentes,

•  Laekjarbrekka, cuisine traditionnelle dans une maison islandaise,

•  Vid Tjormina, dans un appartement charmant au charme vieillot, les langoustines sont inoubliables,

•  Argentina, dans une cave sombre, où le filet d'agneau est fabuleux.

Moins chers :

•  Le Galileo pour sa pizza au homard,

•  Le café Opéra pour ses pâtes au homard.

Pour terminer les repas, le traditionnel Skir (fromage blanc) avec de grosses myrtilles comme les bleuets canadiens.

Les vins sont importés notamment d'Espagne.

Bref, nous avons passés de très bonnes vacances dépaysantes en Islande à 3h de Paris....

 

Bernadette - Avril 2006

 

Reykjavik
Reykjavik
Reykjavik
Cathedrale
Eglise catholique
Parlement
Tjormin
Stèle
Skogafoss
Seljalandsfoos
Solheimajokull
Vik
Plage
Orgues balsaniques
Kerio
Gullfoss
Geysir
Geysir
Blue Lagoon
Faille
Kriswick
Kriswick
Pingvellir
Skogar

 

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